Controverse sur les compteurs intelligents

La Polemique Linky

Depuis quelques jours, une polémique fait rage autour des nouveaux compteurs électriques qui sont en cours d’installation chez les particuliers, les fameux compteurs Linky de couleur jaune.

On leur reproche notamment de porter atteinte à la vie privée. Rien que ça. Pour que la Ligue des Droits de l’Homme se lance dans la bataille, c’est forcément parce que le sujet est sérieux. La Ligue reproche en substance à Linky de collecter les données de consommation du client. Avec ces données explique la ligue, on peut savoir comment vous vivez : à quelle heure vous rentrez ou partez de chez vous, en fonction des lampes et des appareils électriques que vous mettez en marche. La ligue affirme également que l’on peut aussi estimer combien de personnes vivent dans le logement : le chauffe-eau par exemple consomme plus s’il doit chauffer de l’eau pour 1 douche ou pour 5.

Néanmoins ces données ne sont pas transmises, sauf si vous l’autorisez expressément. Vous avez donc le choix. C’est la Commission Nationale Informatique et Libertés qui a imposé cette limitation. Et même si vous autorisez la transmission de ces données, elles ne sont communiquées qu’à une seule entité : votre fournisseur d’énergie. Les données sont cryptées dans le compteur, et ERDF, qui installe les compteurs, affirme qu’en cas de tentatives de piratage, toutes les données sont automatiquement effacées.  On reproche aussi à Linky d’émettre des ondes électromagnétiques. Il s’agit là d’une confusion. On confond Linky, le compteur électrique communiquant, avec les nouvelles générations de compteurs d’eau, qui peuvent être interrogés à distance par l’employé de la compagnie des eaux. On parle de télé-collecte. Il lui suffit de se mettre dans la cage d’escalier pour relever les compteurs d’un immeuble par exemple.

Linky, lui, n’a pas besoin des ondes pour communiquer, puisqu’il est déjà branché à des fils, ceux du réseau électrique. C’est donc par ce biais là qu’il envoie les informations, si vous avez donné votre accord. C’est une technologie connue, le courant porteur en ligne, qui est d’ailleurs utilisée par ceux qui ne veulent pas de réseau wifi chez eux. Qui plus est Linky ne communique que très peu, et très peu longtemps. Rien à voir avec votre téléphone mobile ou votre réseau wifi, qui eux, vous arrosent 24h sur 24, tant qu’ils sont allumés en tout cas.  Linky en fin de compte sert à faire faire des économies d’énergie. Pas prioritairement à vous, mais à nous tous. Comprenez bien une chose : l’électricité ne se stocke pas, il faut en produire autant que nous en consommons. En ce moment même, vous êtes des milliers à émerger, à allumer la lumière, passer sous la douche, mettre en marche le grille-pain, la cafetière. Toute cette électricité, les énergéticiens ont dû en anticiper la production, mais au jugé. On mobilise tous les jours un peu plus de moyens de production qu’il n’en faut réellement, par sécurité. Et ces moyens en plus, ce sont souvent des centrales qui utilisent des énergies fossiles, à gaz au fioul, rapides à mettre en route. L’idée de Linky, et du réseau électrique intelligent qui va avec, c’est de produire exactement l’énergie dont on a besoin à un instant T. Et ça, si ça marche, et bien ce sera bon pour la planète…

Linky, le nouveau compteur intelligent

Depuis quelques jours, une polémique fait rage autour des nouveaux compteurs électriques qui sont en cours d’installation chez les particuliers, les fameux compteurs Linky de couleur jaune. On leur reproche notamment de porter atteinte à la vie privée. Rien que ça. Pour que la Ligue des Droits de l’Homme se lance dans la bataille, c’est forcément parce que le sujet est sérieux. La Ligue reproche en substance à Linky de collecter les données de consommation du client. Avec ces données explique la ligue, on peut savoir comment vous vivez : à quelle heure vous rentrez ou partez de chez vous, en fonction des lampes et des appareils électriques que vous mettez en marche. La ligue affirme également que l’on peut aussi estimer combien de personnes vivent dans le logement : le chauffe-eau par exemple consomme plus s’il doit chauffer de l’eau pour 1 douche ou pour 5.

Néanmoins ces données ne sont pas transmises, sauf si vous l’autorisez expressément. Vous avez donc le choix. C’est la Commission Nationale Informatique et Libertés qui a imposé cette limitation. Et même si vous autorisez la transmission de ces données, elles ne sont communiquées qu’à une seule entité : votre fournisseur d’énergie. Les données sont cryptées dans le compteur, et ERDF, qui installe les compteurs, affirme qu’en cas de tentatives de piratage, toutes les données sont automatiquement effacées.  On reproche aussi à Linky d’émettre des ondes électromagnétiques. Il s’agit là d’une confusion. On confond Linky, le compteur électrique communiquant, avec les nouvelles générations de compteurs d’eau, qui peuvent être interrogés à distance par l’employé de la compagnie des eaux. On parle de télé-collecte. Il lui suffit de se mettre dans la cage d’escalier pour relever les compteurs d’un immeuble par exemple.

Linky, lui, n’a pas besoin des ondes pour communiquer, puisqu’il est déjà branché à des fils, ceux du réseau électrique. C’est donc par ce biais là qu’il envoie les informations, si vous avez donné votre accord. C’est une technologie connue, le courant porteur en ligne, qui est d’ailleurs utilisée par ceux qui ne veulent pas de réseau wifi chez eux. Qui plus est Linky ne communique que très peu, et très peu longtemps. Rien à voir avec votre téléphone mobile ou votre réseau wifi, qui eux, vous arrosent 24h sur 24, tant qu’ils sont allumés en tout cas.  Linky en fin de compte sert à faire faire des économies d’énergie. Pas prioritairement à vous, mais à nous tous. Comprenez bien une chose : l’électricité ne se stocke pas, il faut en produire autant que nous en consommons. En ce moment même, vous êtes des milliers à émerger, à allumer la lumière, passer sous la douche, mettre en marche le grille-pain, la cafetière. Toute cette électricité, les énergéticiens ont dû en anticiper la production, mais au jugé. On mobilise tous les jours un peu plus de moyens de production qu’il n’en faut réellement, par sécurité. Et ces moyens en plus, ce sont souvent des centrales qui utilisent des énergies fossiles, à gaz au fioul, rapides à mettre en route. L’idée de Linky, et du réseau électrique intelligent qui va avec, c’est de produire exactement l’énergie dont on a besoin à un instant T. Et ça, si ça marche, et bien ce sera bon pour la planète…

Capgemini : le SI Gazpar pour GRDF

Deux sur trois. Un score plus qu’honorable pour Capgemini. Le groupe français de conseil et de services informatiques a annoncé ce, jeudi 5 septembre, avoir remporté deux contrats auprès de GRDF, le gestionnaire du réseau de distribution de gaz, pour un montant total de 23 millions d’euros et une durée de trois ans. Il s’agira pour Capgemini de mettre en œuvre le système d’information des compteurs de gaz dits « intelligents », Gazpar.

Porté par GRDF, le projet Gazpar prévoit de déployer dans les 11 millions de foyers raccordés au gaz des compteurs capables d’envoyer par radio les relevés de consommation. L’installation des compteurs devrait être réalisée entre la fin 2015 et 2022, pour un coût total estimé par GRDF à environ 1 milliard d’euros. Le gouvernement a donné son accord de principe au déploiement de Gazpar début août.

 

Un cap, pour GRDF, qui a ainsi pu lever l’option sur ces deux contrats qu’il avait en fait passés avec Capgemini dès décembre 2012. Un troisième contrat, concernant le système d’information permettant de piloter le déploiement physique des 11 millions de Gazpar, a échappé à Capgemini au profit de Steria.

La mission de Capgemini consistera, pour le premier contrat, à développer le système d’acquisition permettant de récupérer les informations envoyées par les compteurs et de les agréger dans le système d’information. « C’est un projet ambitieux, estime Marc Giraud, directeur associé de Capgemini en charge du projet. Il faut un système performant pour collecter 40 millions d’information par jour et s’assurer de leur intégrité. » La seconde mission de Capgemini consistera à mettre en place le système de traitement des index et de calcul des consommations, qui seront ensuite envoyés au système de facturation de GRDF.

« Notre équipe travaille aux études amont depuis janvier 2013, nous allons monter assez rapidement en puissance : 60 à 90 personnes travailleront sur le projet », prédit Marc Giraud. Environ dix-huit mois seront consacrés au développement. Les dix-huit mois suivants permettront de vérifier le système et de le tester avec les premiers Gazpar installés.

Un travail sur la controverse Linky, réalisé par des étudiants de Mines-ParisTech

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Il est vrai que du point de vue de l’information, cette nouveauté technologique viendra nous apprendre énormément de choses sur notre consommation. En effet, Linky pourra connaître en temps réel notre consommation, l’enregistrer et la communiquer au réseau. Néanmoins, de nombreuses questions se posent.

D’un point de vue économique, qui payera la facture de l’installation de ce compteur ? Comment ERDF envisage-t-il d’amortir le coût de ce projet pharaonique et y parviendra-t-il ? Du côté du consommateur, l’installation de ces nouveaux compteurs lui permettra-t-elle de réaliser une forme de prise de conscience et de réduire ainsi sa consommation ?

En ce qui concerne l’arrivée de nouvelles informations, elles pourront sûrement être bénéfiques pour le consommateur, mais qui aura également accès à ces données ? Le client pourra-t-il encore bénéficier de son intimité, ou l’apparition des compteurs Linky dans l’enceinte de la maison met-elle en péril la préservation de notre vie privée ? Aussi, ERDF est-il capable de s’assurer que personne ne pourra pirater les compteurs Linky que cela soit pour s’emparer des informations qu’il contient, ou bien pour les modifier ? Enfin, il est intéressant de se demander si ces objets ne représentent pas un danger au niveau de la santé.

http://controverses.mines-paristech.fr/public/promo13/promo13_G12/index.html