En plus des huit études de cas présentes dans l’ouvrage Systèmes d’information et Management (8ème édition, Vuibert 2023) vous trouverez ici :
- de nombreux mini-cas (en général trois ou quatre pages), dont beaucoup sont extraits de communications aux congrès de l’association scientifique AIM ;
- et ci-dessous quelques conseils aux étudiants pour réaliser une étude de cas.
Analyser un cas ce n’est ni le résumer, ni proposer ses propres recettes.
- L’introduction peut faire l’objet d’un résumé du cas, mais celui-ci doit être rapide et créatif : le plus simple est alors de faire ce résumé sous la forme d’un tableau ou d’un schéma. On peut s’aider ici de la grille proposée par P. Eynaud et J-L Richet (voir plus bas).
- La conclusion pourra donner lieu à des recommandations managériales, et au final à un avis personnel : il faut rester prudent, car on a jamais tous les éléments.
- Mais le corps principal d’une étude de cas c’est l’application d’un modèle théorique pour ANALYSER et EXPLIQUER le cas :
• Quel MODÈLE THÉORIQUE choisir ?
Il s’agit d’abord de trouver quels modèles théoriques sont pertinents, en fonction des principales questions qui semblent se poser dans le cas. On peut s’aider ici de la Carte générale des théories en Management. Par exemple : Est-ce surtout une question de développement : Décision ? Communication ? Connaissances ? Innovation ? Conception ? Est-ce surtout un problème de contrôle : Pouvoir ? Culture ? Changement ? Évaluation ? Appropriation? Asymétries d’information ? Est-ce surtout une question de stratégie : Positionnement ? Alignement ? Gouvernance ? Bricolages ? Conseil réservé aux bons étudiants : dans un cas on peut souvent repérer « des choses qui ont bien marché » et d’autres qui ont posé des problèmes. On peut alors chercher un cadre théorique qui explique les succès ET un autre cadre théorique qui explique les échecs.
• Comment APPLIQUER AU CAS le modèle théorique que l’on a choisi ?
Il s’agit ici de reprendre les concepts et les relations définis dans le modèle théorique choisi et de montrer comment chaque concept et chaque relation du modèle théorique sont illustrés dans le cas considéré. Le plus simple est alors de repartir, s’il existe, d’un schéma général de la théorie choisie et de compléter au maximum « les boites et les flèches » du modèle théorique en fonction des informations sur le cas. Conseil réservé aux bons étudiants: au vu d’un élément particulier apparaissant dans le cas, on peut se permettre au final de « critiquer » le modèle théorique choisi (il faut rester prudent, car ces modèles ont été validés, mais cela permet de faire une ouverture vers des problématiques complémentaires).
Voir ci-dessous des travaux d’étudiants, à titre de « propositions de corrigés » pour les mini-cas suivants:
- Énoncé du cas Performance des ERP, qui est analysé ici à partir de la théorie de la structuration (A. Giddens) : Corrigé ERP.pdf
- Énoncé du cas Airbus-Boeing, qui est analysé ici à partir du modèle d’alignement stratégique (N. Venkatraman) : Corrigé Airbus et Boeing.pdf
- Énoncé du cas Secobat, qui est analysé ici à partir de la théorie du pouvoir (M. Crozier) : Corrigé Secobat.pdf
Voir également les indications de Catherine Voynnet-Fourboul pour traiter une étude de cas en GRH dans le cadre d’un contrôle de connaissances de 3 heures (le lien) et le Guide de lecture des cas, proposé sur une page, par Philippe Eynaud et Jean-Loup Richet à l’IAE de Paris (le lien).